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Ils partent à l'assaut du marché chinois

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LA CHINE n'échappera pas bien longtemps au safran parfumé, à la vanille, à l'huile d'olive et aux herbes de Provence de la maison Thiercelin. Basée à La Queue-en-Brie, cette entreprise familiale tenait un stand remarqué au célèbre Sial-Asie, Salon international de l'alimentaire, à Shanghai, qui s'est clôturé samedi.

Non contente de fournir à Macao l'établissement où le chef Joël Robuchon appose sa signature, elle compte bien séduire, entre autres, les nombreux cuistots français qui s'implantent dans la région. "On va s'attaquer sérieusement à l'empire du Milieu, et on l'aura !" promet Jean-Marie Thiercelin, un PDG visiblement décidé, qui fait fi des lamentations sur l'invasion de notre marché par les produits chinois, textiles notamment.

Haut de gamme et high-tech

"Depuis quatre ans environ, les entreprises du département sont de plus en plus nombreuses à nous contacter en vue d'exporter vers la Chine, assure Caroline Bresson, la responsable internationale de la chambre du commerce et d'industrie du Val-de-Marne. Et c'est bien compréhensible. En touchant ne serait-ce que 1% de leur marché de 1,3 milliard d'habitants, les ventes atteignent des quantités fantastiques."

Une dizaine d'entreprises val-de-marnaises participent ainsi aux missions de prospection organisées chaque année par la CCI du 94* dans différentes région de Chine. Mais le plus souvent, ce sont les Chinois qui sollicitent directement les entreprises françaises et du département. Car certaines sociétés du Val-de-Marne disposent d'un atout de taille : le haut de gamme et un savoir-faire technologique pointu. "Ça sert à rien de concurrencer la Chine sur ses domaines de spécialité, comme le textile, indique Jean-Marie Thiercelin, 54 ans,. Leurs prix seront toujours plus bas que les nôtres. Alors, on mise sur la grande qualité de nos produits et de nos services."

Pourtant, si certaines sociétés comme Ingénia tirent leur épingle du jeu, chinois, leurs exportations vers ce pays ne représentent souvent qu'une part encore minime de leurs ventes. "Les obstacles culturels et commerciaux limitent les échanges", soupire Jean-Marie Thiercelin. Même si mon fils, chargé de l'exportation, a étudié là-bas et maîtrise les us et coutumes locaux. Au salon de Shanghai par exemple, on ne nous a pas laissés exposer nos produits emballés dans des boîtes en bois car elles y sont interdites !". Marie LINTON

*La prochaine est prévue en octobre.


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