Fine bouche
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La Maison du whisky. Pas moins de 450 à 500 variétés de whiskies sont proposées ici, des plus connus aux plus rares tel ce 1936 mis en bouteilles en 90. Cette bonne maison a en outre la judicieuse idée de sélectionner elle-même in situ, c'est-à-dire en Écosse, des fûts particuliers qui font l'objet d'un tirage limité (entre 280 et 350 bouteilles) introuvables ailleurs. A goûter également de jeunes single malt sous étiquette maison "Lands of Scotland", représentatifs d'une région donnée.
• 20, rue d'Anjou. Tél. : 01 42 65 03 16
La Maison du miel. Si l'on vous dit dans cette institution apicole qu'il n'y a pas de miel de sapin des Vosges cette année, croyez-le. Le suc des abeilles obéit à des cycles irréguliers de production, ce qui fait que l'on peut ici se trouver en rupture de certains miels. Sachez tout de même qu'une trentaine d'entre eux sont proposés à la vente, avec indication de provenance, qu'ils soient mille-fleurs, de chardon, de rhododendron, de romarin, de thym, de tilleul et de bruyère.
• 24, rue Vignon. Tél.: 01 47 42 27 70
Pierre Oteiza. C'est tout nouveau, c'est tout beau, le basque bondissant Pierre Oteiza a décidé de monter à Paris pour diffuser quelques fleurons de sa vallée des Aldudes. Conserves bien sûr (pipérade aux piments d'Espelette, Axoa de veau, garbure, confit et cassoulet), et produits séchés surtout : vrai jambon de porc de race basque, lomo (filet) de la même bête, et un festival de jésus, saucisson, saucisse sèche, chorizo et ventrèche, qui feront passer Justin Bridou et son cousin Olida pour des contrefacteurs.
• 13, rue Vignon. Tél. : 01 47 42 23 03
Goumanyat et son royaume. La boutique est minuscule, pleine comme un œuf avec quelque 600 produits parmi lesquels huiles, miels, thés, vinaigres aromatisés, champignons séchés, céréales et moutarde au safran de fabrication maison. C'est d'ailleurs de ce pistil épicés qu'il faudra vous entretenir avec l'hôte des lieux. Derrière celui-ci se cache en effet la maison Thiercelin qui fournit les plus grands chefs de France, de Ducasse à Roellinger, c'est dire. Lesquels, et bien d'autres, ont testé et approuvé les épices maison, que ce soit le poivre long d'Indonésie, la cardamome noire, les grains de grenade séchés, les différents mélanges maison, curry fort ou "mille et une nuits", du ras-el-hanout enrichi de menthe, rose et estragon. On peut humer sans problème, et si, en plus, sans faire injure à la maison pour la comparaison, on vous dit que c'est moins cher que chez Ducros, vous n'hésiterez plus.
• 7, rue de la Michodière.*
La Maison de la truffe. Pour mémoire, car la maison est connue comme le loup noir. Le patron a le chic pour se mettre en piste, dès que le diamant noir pointe le bout de sa truffe. A son actif, le plus gros spécimen jamais déniché, 1,140 kg. Cette année, la truffe périgourdine ou tricastine, devrait apparaître vers la mi-novembre, elle sera un peu moins abondante que l'an passé mais sans doute plus parfumée. Quant au cours, il s'établissait aux dernières fêtes, à 6 000-8 000 F le kilo pour des champignons calibrés, brossés, en qualité extra. Sachant qu'il en faut 30 g par personne pour une salade de pommes de terre aux truffes, à vos calculettes ! Ça sera évidemment moins cher que la blanche d'Alba à 25 000 F le kilo.
• 19, place de la Madeleine. Tél.: 01 42 65 53 22
*NOTE : Depuis 2002, Goumanyat la boutique de Thiercelin, loge au 3 rue Charles-François Dupuis, 75003 PARIS.
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